mardi, mars 19

Comment expulser une personne de chez soi ?

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Ils peuvent être accordés par votre époux sans préavis si vous êtes un conjoint de fait et que vous n’avez pas signé le bail de votre appartement ou si vous n’êtes pas copropriétaire de la maison dans laquelle vous vivez.

Explications :

En fait, un conjoint de fait qui est signataire du bail ou propriétaire de la maison peut à tout moment décider de mettre l’autre à l’extérieur sans avertissement, simplement en appelant la police ou en l’expulsant lui-même. Étant donné que le Code civil n’accorde pas au conjoint de fait le droit de résidence familiale, il se retrouve sans protection si son conjoint décide de ne plus le voir dans les locaux. En fait, le statut juridique du non-propriétaire ou du signataire du bail est le même que celui d’un invité. Ce statut garantit que l’autre propriétaire ou signataire du bail, une fois sa présence en les locaux qui ne sont plus désirés peuvent nécessiter l’expulsion conformément à l’article 41 du Code pénal. À cette fin, elle peut même compter sur les policiers pour vérifier si le partenaire d’expulsion qui demande le droit à l’expulsion est le seul signataire du bail de logement ou l’unique propriétaire de la maison. Si tel est le cas, le conjoint, qui n’est pas signataire du bail ou copropriétaire, sera considéré comme un intrus et peut être exclu.

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Oui, mais on vit ensemble depuis plusieurs années.

Le Code civil du Québec ne protège pas les conjoints de fait, quelle que soit la durée de leur union de fait.

Oui, mais je suis impliqué dans le paiement d’autres factures

La participation à des dépenses ou l’existence de comptes en votre nom ne signifie pas que vous êtes partie au bail, ce qui signifie que vous n’avez pas le droit de doivent vivre dans les locaux sans l’autorisation du signataire du bail d’y vivre et d’y séjourner ou propriétaire de la maison.

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Conseils sur la façon d’éviter cette situation :

En tant que cosignataire du bail ou copropriétaire de la maison, dans cette situation, il sera impossible pour l’un des conjoints d’exiger l’expulsion de l’autre sans raison valable ; les deux ont les mêmes droits et les policiers ne sont pas impliqués dans un litige civil.

Note :

Il convient de noter que bien que le conjoint, le signataire du bail ou le propriétaire de la maison puisse procéder à une telle expulsion, il peut être poursuivi pour abus de droits conformément à sa conduite, puisqu’il peut avoir le droit d’expulser l’autre, il doit de bonne foi et sans abus être exercé.

Article du Code criminel :

41. ( 1) Une personne qui appartient pacifiquement à un logement ou à un bien immeuble, par exemple une personne qui assiste ou agit légitimement sous la surveillance d’un logement ou d’un bien immeuble, a le droit de recourir à la force pour empêcher un intrus de toute intrusion ou de le retirer de toute intrusion d’une personne s’il n’utilise que le pouvoir nécessaire.

2. L’intrus qui s’oppose à une tentative visant à empêcher la personne d’entrer ou de l’éloigner d’une personne qui est en possession pacifique d’un logement ou d’un bien immeuble ou une personne qui aide ou agit légalement sous son autorité doit faire l’objet d’une attaque sans entrer dans la personne. Justification de la niprovocation.