jeudi, mars 28

Comment mettre la maison au nom de ma femme ?

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L’acquisition de la résidence principale reste l’une des premières préoccupations des Français car il s’agit de commencer à construire son patrimoine. UN une fois la propriété trouvée, le prêt mis en place et le déménagement, les ménages ne vont pas plus loin et oublient souvent de penser à protéger leur conjoint. La plupart pensent que comme le prêt est assuré, le conjoint survivant sera protégé au décès. Ce ne sera pas le cas : que vous soyez en union libre, que vous soyez marié ou que vous soyez marié, le conjoint survivant ne recevra pas la résidence principal en cas de décès sans provisions en amont.

Sans enfants : des mesures simples suffisent pour que la résidence principale retourne chez le survivant.

Indépendamment de la constitution de votre patrimoine, les arrangements recommandés sont valables pour tout le monde. Que vous ayez ou non un patrimoine en plus de la résidence chose principale, des recommandations pour un couple sans enfants vous concernent.

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La mort de votre conjoint prématuré conduira à une situation non désirée : indivision. Si rien n’est prévu, le conjoint (cohabit, pacé ou marié) se retrouvera pour gérer la maison avec une ou plusieurs autres personnes. Il conservera bien sûr sa part (50% de la maison) mais ne recevra pas la part de son partenaire en totalité. Une telle situation est toujours complexe et source de problèmes récurrents : — Qui habite la maison quand elle appartient à plusieurs personnes ? — Qu’en est-il du paiement des frais. — La vente n’est pas possible jusqu’à ce que toutes les parties soient en accord (pour vendre et sur le prix). ECT…

Les situations de conflit qui prennent parfois plusieurs années pour être réglées. En cas de désaccord avec les parties, il sera nécessaire d’attendre que le juge décide de la décision finale. L’indivision aura lieu avec les personnes suivantes :

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1) Concubin/Pacse : étant non-héritiers, le partenaire ne reçoit rien au moment de la mort. Ce sont les personnes de la famille de votre conjoint qui recevront la moitié des maison (parents, frères et sœurs, oncles etc…). Notre simulateur vous permettra de connaître les héritiers en fonction de la situation familiale.

2) Marié : le conjoint survivant hérite mais d’une partie seulement si les parents du défunt sont vivants (1/2 si deux parents, 3/4 si un parent). Il est nécessaire alors gérez une indivision sur la maison avec vos beaux-parents si la part que vous recevez ne couvre pas la valeur de la résidence principale ! Pas ascendante et sans enfants, le conjoint marié hérite de tout et est bien protégé.

Pour éviter l’indivision, rien de plus simple. Tout ce que vous devez faire est de prendre les mesures suivantes pour vous assurer que le conjoint récupère la totalité de la résidence principal à la mort : — Si vous n’êtes pas marié : faites un PACS un volonté où vous laissez votre moitié de la maison au survivant. — Si vous êtes marié : faites un don au dernier vivant ou faites un testament pour léguer la maison.

Soyez vigilant ici si vous ne voulez pas être rythmé, vos solutions sont très limitées. La volonté ne suffit pas parce que la cohabitation doit payer 60% d’impôt sur valeur reçue. Si votre résidence vaut 200 000€, la part transmise au décès est de 100 000€ (le prêt est remboursé par l’assurance décès) ou une taxe de 60 000€ ! La seule solution est associez la prévoyance à la volonté si vous êtes contre PACS. Vous payez quelques euros par mois en fonds perdus et l’assureur s’engage à payer une somme (60 000€ dans notre cas) pendant de la mort.

Ces solutions ont un minimum coût. Comptez moins de 350€ (que ce soit pacs, volonté ou dernier don en direct) en tout. Pour les concubins désirent maintenir l’union de fait, le coût de la pension dépend de l’âge et de la valeur de la propriété.

Avec les enfants : la maison ne revient toujours pas au conjoint survivant et les solutions sont de plus en plus raréfiées.

Le problème initial reste le même en présence d’enfants, les cohabitations ne sont pas héritiers et le conjoint marié ne reçoit qu’une partie de la succession. Si rien n’est prévu, le survivant garde sa moitié de la maison mais gère à nouveau une scission (avec les enfants cette fois). D’un autre côté, les enfants vous empêcheront d’appliquer les deux solutions avancées au point précédent. En étant réservé, vous êtes tenu de fournir une partie de leurs biens (50 % si un enfant, 66 % si deux enfants, 75 % si trois enfants ou plus). Impossible donc de prédire la transmission de la maison au conjoint (que ce soit via pacs volonté ou par mariage don jusqu’au dernier vivant) sous peine d’empiéter sur la réserve pour enfants.

Exemple : Vous êtes en couple avec un enfant et votre seule propriété est une résidence principale de 200.000€ achetée sur un crédit 50/50. Vous prenez les mesures nécessaires pour qu’elle retourne chez le conjoint survivant à son décès. Au décès, la part du défunt est de 100 000€ (sa partie de la maison, le crédit étant remboursé par l’assurance décès). Il est transmis au conjoint. Problème : l’enfant est une réservation et doit recevoir 50% de la propriété ou 50 000€. Le conjoint survivant ne peut récupérer l’ensemble de la maison à moins qu’il ne soit incapable de permettre à l’enfant de la réserve.

Ici, deux solutions sont à votre disposition si vous voulez que le conjoint survivant garde la maison ; nous l’avons développée en détail dans cet article sur la protection de la cohabitation/pacsé : 1) Vous avez peu ou pas de richesse : Monsieur et Mme souscrivent à une pension. De cette façon, une somme sera fournie pour l’enfant au moment de son décès, afin qu’il reçoive réserve. Le montant du capital versé au décès doit correspondre à la réserve de l’enfant (dans notre exemple, le couple aurait dû associer une pension de 50 000 euros pour se protéger de manière appropriée).

2) Vous avez des biens : Pas de problème dans ce cas, l’enfant recueillera une partie de la propriété au lieu de la résidence principale. Le choix de l’attribution des biens incombe au conjoint survivant lorsque les bonnes mesures ont été prises, l’important est que l’enfant reçoive la réserve. Personne ne pourra s’opposer au rétablissement de la maison par le survivant dans son intégralité tant que la réserve est autrement respectée. En présence de liquidités, il peut être judicieux de considérer l’assurance-vie pour son impôt sur la transmission.