mardi, avril 16

Comment construire en zone naturelle ?

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Construire dans la zone naturelle PLU Les règles de construction dans les zones naturelles modifiées par la loi ALUR

A l’occasion de la révision du plan d’urbanisme local, la municipalité peut insérer les nouvelles dispositions de la loi ALUR.

Exceptionnellement, la Commune peut délimiter dans les zones naturelles de son plan d’urbanisme local, Zones de taille et de capacité limitée de la STECAL.

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Dans ces STECAL peut être autorisé :

  • Constructions,
  • Aires d’accueil et location de terrains familiaux pour les voyageurs,
  • Résidences démontables constituant l’habitat permanent de leurs utilisateurs.

La délimitation de STECAL sous contrôle

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La Commune devra obtenir l’avis favorable de la Commission Départementale de la Nature des Sites et Paysages pour délimiter ces secteurs dans son PLU, qui précisera les conditions de constructibilité. Voir les articles 157 — 6 de la loi ALUR et L 123-1-5 du Code d’urbanisme.

L’article L 151-13 du Code d’urbanisme modifié par ELAN LAW du 23 novembre 2018 établit une liste non exhaustive critères exceptionnels pour la qualification de STECAL , en fonction des caractéristiques du territoire, du type d’urbanisation du secteur, de la distance entre les constructions ou le service par les réseaux publics ou les services publics.

Changer la destination des bâtiments dans une zone naturelle

La municipalité peut désigner dans son PLU — Plan d’aménagement local les types de bâtiments pour lesquels le changement de destination est autorisé.

Il n’appartient pas à la Municipalité d’identifier chaque bâtiment concerné dans sa commune. C’est identifier un type de bâtiment, décrit dans le règlement PLU. Ces nouvelles dispositions de la loi ALUR peuvent être appliquées sous la supervision de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites.

Extension de la résidence bâtiments situés dans des zones naturelles

La Municipalité peut autoriser l’extension d’un bâtiment existant en fonction de la qualité du paysage du site (intégration dans l’environnement, compatibilité avec le maintien du caractère naturel de la zone).

L’article 25 VI de la loi n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 sur l’avenir de l’agriculture, de l’alimentation et de la sylviculture, publiée le 14 octobre 2014, autorise l’extension des bâtiments résidentiels situés dans des zones agricoles ou naturelles (N ou A).

Cela ne devrait pas compromettre l’activité agricole ou la qualité du paysage du site. Le règlement PLU doit préciser les conditions qui permettent la compatibilité de ces extensions avec le caractère de la zone dans laquelle elles se trouvent.

Le STECAL : des espaces exceptionnels dans des espaces naturels

Dans de nombreuses municipalités rurales, il existe encore des « pastilles » appelées STECAL. Imaginez une petite granulée sur un plan de zonage pour délimiter une micro-zone dans la zone naturelle où les constructions sont autorisées. Nous éviterons d’entrer dans le détail de la création de ces micro-zones de peur de perdre nos derniers lecteurs. 😉

Le 11 décembre 2014, le ministre du Logement a parlé de STECAL :

  • En résumé, la loi ALUR préserve l’ensemble des STECAL existant avant la loi ALUR.
  • En traduction, la loi ALUR ne devrait pas freiner les projets de construction de STECAL.

L’amendement du PLU ouvre la porte aux négociations

C’est donc le moment pour tout propriétaire de démontrer et de demander l’examen de sa situation par la Commune. En effet, nous devons être présents à l’enquête publique, aux réunions de consultation, à toutes les réunions de travail organisées par la Commune.

Par conséquent, savoir mettre en lumière son cas, ses motivations et ses demandes nécessite une bonne connaissance de vos droits.

Le propriétaire sera en mesure de négocier et d’obtenir :

  • l’autorisation de changer la destination d’un bâtiment agricole, tel qu’un hangar, par un logement,
  • l’intégration de son terrain dans un STECAL,
  • autorisation d’agrandir un bâtiment existant.

Tout cela par écrit, la seule trace possible de la réalité d’une demande spécifique à un moment précis :

  1. Courrier a fait valoir lors de la préparation du projet avant l’enquête publique,
  2. Courrier argumenté adressé au commissaire enquêteur pendant l’enquête publique.